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Alexandre Castro
Alexandre Castro
Conseiller en gestion de patrimoine agréé.

Comment devenir Conseiller en Gestion de Patrimoine ?

Sommaire

Comment devenir Conseiller en Gestion de Patrimoine ?

 

“Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait“

À l’époque où nous avons créé CSConsulting avec Florian, les personnes qui nous entouraient tentaient de nous faire croire que ce n’était pas une bonne idée, que c’était un métier méconnu exercé la plupart du temps par des pré-retraités ou des quarantenaires en reconversion et qu’il n’y aurait pas de places pour 2 gamins de 20 et 21 ans.

3 ans plus tard notre cabinet compte une vingtaine de collaborateurs et nous recevons chaque jour (ce n’est pas une expression dans le cas présent…) des messages nous demandant : « Comment fait-on pour devenir Conseiller en Gestion de Patrimoine ? »

 

La réponse est simple : cela est très compliqué, très coûteux, très long !

Mais avant d’aborder les dessous du métier, faisons un récapitulatif des avantages qu’il comporte pour ne pas vous démoraliser trop vite.

  • Le métier de CGP

Il est passionnant. Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Cela est notamment dû à la diversité des activités exercées et aux situations, très différentes, de chaque client.

  • Les rencontres

Certains milieux et, c’est le cas ici, permettent de faire des rencontres de haut vol : avocats, notaires, experts-comptables, promoteurs immobiliers, clients millionnaires (milliardaires pour quelques-uns de nos derniers…). Bref, vous l’aurez compris rares sont ceux qui vous proposent d’aller manger au McDo pour un premier entretien. Et le mot « rencontres » inclus également un certain cadre de vie, des déplacements professionnels, des restaurants et hôtels hauts de gamme, etc. C’est un confort très appréciable auquel on s’habitue aisément.

  • Les opportunités

Évidement ce n’est que la conséquence logique du fait de ne côtoyer que des personnes comme celles citées précédemment. Ce privilège est source d’opportunités constantes en matière de business, d’associations, de projets d’investissements… encore faut-il garder suffisamment de recul pour faire le tri dans tout ceci.

  • La liberté d’organisation

Sauf si vous décidez de travailler en tant que CGP salarié, vous risquez de découvrir un avantage des plus attrayant du métier d’indépendant : la liberté d’organisation. Personne ne vous dit quoi faire, ni comment le faire. Vous êtes maître de vos journées, de vos rendez-vous, des villes dans lesquelles vous vous déplacez. Et croyez-le ou non mais cela n’a pas de prix.

  • L’argent

Soyons honnêtes : le métier de CGP et les opportunités qu’il comporte en font un secteur propice à l’enrichissement. Rares sont les CGP dans le besoin.

 

Mais alors pourquoi est-ce si difficile de devenir CGP ?

Premièrement, parce que « si c’était si facile tout le monde le ferait ». Et puis compte tenu de tous les avantages cités précédemment, si c’était si facile ça serait surtout trop facile ! Penchons-nous donc sur tous les obstaclesqui rendent si difficile le chemin vers la gestion de patrimoine.

  • Le diplôme de CGP

Plusieurs solutions existent. La première consiste à suivre le cursus classique : un master gestion de patrimoine, ou finance avec spécialisation gestion de patrimoine. Cependant si vous ne souhaitez pas vous embarrasser de 5 années d’études après le bac il vous reste les organismes de formation privés reconnus par l’état. Attention : vérifiez bien que ceux-ci vous permettent d’obtenir les 6 agréments qui font d’un CGP ce qu’il est : un CGP.

  • Les agréments

Les voici : Carte professionnelle (Immobilier), IOBSP (Banque), IAS (Assurance), CIF (Produits financiers), IFP (Investissements participatifs), CJA (Droit patrimonial). Grossièrement, ces agréments vous permettent d’exercer à peu près tous les métiers ayant un lien plus ou moins étroit avec le patrimoine.

Alors en quoi est-ce si contraignant ? Et bien parce qu’outre le fait que le diplôme soit très compliqué, normal me direz-vous, celui-ci est très coûteux si vous ne passez pas par le cursus universitaire. Ainsi vous aurez 2 options : retournez sur les bancs de la fac pendant 5 ans ou payer cher pour obtenir le diplôme via un organisme.

À titre d’exemple, l’organisme par lequel nous avons obtenu notre diplôme avec Florian (mon associé) coûte 5.500€ pour une année de formation en e-learning et 4 présentiels de 3 jours sur Paris. Notons d’ailleurs que les frais de déplacements, d’hébergement et de restauration sont à votre charge concernant ces présentiels… et à Paris la facture est vite salée. Ajoutons à cela une remise à niveau à 1.500€ si vous n’êtes pas issu du monde de la finance à l’origine et vous en êtes déjà à environ 10.000€. Et ce n’est que le début.

A titre informatif, l’organisme par lequel nous avons passé notre diplôme parle d’un “taux de réussite de plus de 80%“… de ceux présents aux oraux (1/4 des candidats de départ). Autrement dit le taux de réussite réel est d’environ 20% !

Mais rien ne vous arrête : vous êtes déterminé, motivé, peut-être même doué voire prédestiné à exercer ce métier. Vous avez dépensé près d’un smic annuel pour vous former (quand bien même un organisme puisse vous financer, les frais liés aux présentiels resteraient à votre charge) et vous voilà diplômé et prêt à exercer votre activité de CGP.

Hop hop hop! Pas si vite voyons, ce sont des activités réglementées. Et rappelez-vous des nombreux avantages de ce métier… il va falloir ramer encore un peu.

  • La création d’une société

Trouver un expert-comptable, faire rédiger des statuts en bonne et due forme, enregistrer la société, l’annoncer dans un journal d’annonces légales… comptez quelques semaines à quelques mois de délai et environ 2.000€. Ajoutez à cela un capital initial suffisamment élevé pour rassurer vos partenaires et clients et faire face aux frais initiaux… chez CSC nous avons injecté 4.000€ à 2 au départ. Je vois mal comment démarrer avec moins de 800€ pour une personne seule.

Comptez également les frais bancaires et les honoraires d’expertise comptable : 2.000€/an pour ces 2 pôles en moyenne.

Les cotisations sociales minimales, même si vous ne vous versez pas de salaire : 2.500€/an/associé environ.

  • L’OBTENTION des agréments…

Oui parce qu’il ne suffit pas d’avoir le diplôme permettant d’avoir les agréments, encore faut-il les demander maintenant.

Comptez environ 5.000€ pour les 6 agréments et tenez compte d’un détail qui n’est est pas un : les démarches peuvent prendre entre 4 mois et 1 an… période durant laquelle vous ne pouvez pas exercer votre métier à 100%… donc période durant laquelle vous êtes plus ou moins limités en matière de revenus, sans compter que la période la plus difficile est justement cette phase de lancement car il faut trouver les premiers clients.

Toujours à titre d’exemple, nous avons déposé notre demande d’IAS auprès de l’Orias (pour l’agrément relatif aux assurances) en décembre 2017… Nous avons reçu notre numéro d’activité le 31/08/2018. Cela nous a couté des centaines d’euros mais ce n’est rien à côté de ceci : certains clients ont perdu patience et ont été voir ailleurs… Un manque-à-gagner de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

  • Les assurances

Pour les 6 agréments comptez environ 1.500€/an de responsabilité civile professionnelle.

  • Les licences, logiciels et sites de diffusions

Il existe des outils gratuits mais pour avoir quelque chose de professionnel la note peut vite atteindre les 1.000€/an. Ne serait-ce que pour diffuser vos annonces immobilières sur des sites comme leboncoin ou seloger.

  • La formation continue…

Revenons aux agréments. Il ne suffit pas de les obtenir, de payer cher puis d’attendre de longs mois pour commencer à exercer… une fois la machine lancée il vous faudra vous former en continu.

Car qui dit professions réglementées dit formations annuelles obligatoires. 14h/an/agrément en général. Et ces formations sont payantes, as usual. Comptez environ 2.500€/an/associé.

  • TOTAL

En faisant abstraction des frais liés au local, aux déplacements, aux rémunérations des apporteurs d’affaires, aux impôts… il faut tout de même compter, approximativement, 10.000€ pour une année de formation + 10.000€ pour lancer l’activité + 10.000€ par an de frais fixes (+5.000€/an/associé).

Ainsi et, en supposant qu’un organisme puisse financer l’année de formation, il faudra tout de même prévoir suffisamment de liquidités pour assumer tous les frais que suppose cette profession, faute de quoi vous risquez de déposer le bilan avant même d’être habilité à exercer pleinement votre métier.

 

Mais pas de panique : si nous l’avons fait, vous pouvez le faire également.

Et rassurez-vous : il y a du travail. À titre indicatif : il y a à peine plus de 3.000 cabinets de CGP en France et, chaque année, il y a plus de fermetures que d’ouvertures (355 cabinets fermés contre 112 ouverts l’année dernière). Par ailleurs, l’âge moyen d’un CGP est de 52 ans… autrement dit, si vous êtes jeune et ambitieux, vous risquez fortement de vous assurer un avenir prometteur en vous engageant sur le chemin de la gestion de patrimoine.

Autre point qui devrait vous rassurer : nous vous offrons la possibilité, chez CSC, de démarrer avec quelques centaines d’euros seulement… incluant votre formation et le lancement de votre activité de consultant patrimonial.

Cela vous intéresse ? Contactez-nous sur contact@cs-c.fr et nous conviendront d’un entretien téléphonique pour vous expliquer tout cela en détails.

 

 

Alexandre Castro

CGP associé – CSConsulting SARL

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